Le théorème des Katherine

Résumé: Dix-neuf fois Colin est tombé amoureux. Dix-neuf fois la fille s'appelait Katherine. Pas Katie, ni Kat, ni Kittie, ni Cathy, et surtout pas Catherine, mais KATHERINE.

Et dix-neuf fois, il s'est fait larguer.

J'ai trouvé ce bouquin à intermarché en allant faire les courses pour mes bestioles et étant une fan inconditionnelle de l'écriture de John Green, je me suis précipitée dessus, il me le FALLAIT. Surtout que c'était le dernier sur le rayon, c'était un signe, ok ? Il était pour MOI.

Et bon dieu, de bon dieu, ce que j'ai bien fait !

Je l'ai commencé en debut de soirée et je viens tout juste de le finir (dieu bénisse ma carrière de chomeuse professionnelle), il est bientôt 3h du mat et me voilà pour vous parler de ce petit bijou que j'ai tout simplement dévoré.

J'avais déjà adoré Nos étoiles contraires et Will et Will, ne me parlez même pas de la face cachée de Margo, bref ! Mais comme j'ai une amie qui a détesté "Qui es-tu Alaska ?", je vous avoue que je commence toujours mes lectures à reculons avec cet auteur, de peur de détester moi aussi ! (je n'ai absolument pas lu Qui es-tu Alaska ? d'ailleurs, parce que je fais confiance au jugement de l'amie sus-nommée, mais je vais sûrement le lire un de ces quatres, pour me faire ma propre opinion dessus :D)

Bon, trève de bavardage et entrons dans le vif du sujet: on commence l'histoire avec Colin qui vient d'essuyer une rupture très douloureuse de la dix-neuvième Katrine. Ce n'est pas un spoil à proprement parler parce que c'est énoncé dans la première page. De toute façon, cette rupture est le point de départ du bouquin, c'est par là que tout commence !

J'ai adoré le personnage de Colin, je me suis tout de suite attachée et identifiée à lui. Etant un peu looseuse moi-même, je crois ne pas me tromper en affirmant que lui et moi, on est un peu dans la même galère XD

Il peut passer pour geignard et égo-centrique mais là: apparait le petit grain de folie de cette histoire mesdames et messieurs, puisque Hassan entre en piste ! Je suis complétement sérieuse, John Green a le pouvoir de me faire tomber amoureuse de ses personnages mais d'une force !

Hassan, c'est le meilleur ami rigolo dont on rêve tous, c'est la pépite de ce bouquin, le meilleur ami fidèle et qui vous remonte le moral, qui vous fout un coup de pied au cul quand vous en avez besoin... Et je pourrais continuer comme ça pendant des heures !

Avec Colin, ils forment un duo plus que parfait, ils sont comiques, je me suis tordue de rire tout du long parce que ces deux-là sont hilarants, ils se fourrent dans des situations pas possible et ils trouvent encore le moyen de vous faire pleurer de rire !

J'ai totalement kiffé l'endroit dans lequel l'action se déroule, j'ai aimé la maison rose, le décor, les personnes qu'ils rencontrent, le road trip en général, le dépaysement assuré, l'absence de parents aussi. Autant dans L'expédition de H G Wells, l'absence de figure parentale m'avait carrément choqué, que là c'est passé comme une lettre à la poste !

Bon, il faut dire qu'ils ne sont pas laché comme ça dans la nature, la mère de Lindsey est présente tout du long, même si elle n'est que citée à certain moments.

En parlant de Lindsey tien, je dois dire que j'ai capté son comportement assez facilement, je n'ai pas vraiment été étonné de la voir dire certaines choses, j'avais compris son personnages assez rapidement, ce qui ne m'a pas gêné du tout, au contraire. Je crois que le fait de la comprendre aussi bien nous fait voir au travers de yeux de Colin qu'elle ne joue pas la comédie aussi bien qu'elle veut le faire croire, ou alors que Colin a compris lui aussi depuis le début et qu'il n'est pas dupe.

L'histoire se base autour de la rupture de Colin avec Katrine, ça tourne autour du processus, selon moi c'est plus une question de faire "le deuil" de sa relation avec elle, c'est pour ça qu'il se lance dans une histoire de théorème, pour comprendre pourquoi, pour essayer de voir ce qu'il fait de travers et pourquoi ça se répète sans arrêt.

Le message de se bouquin est très joli et les scènes dans le noir sont... magiques. John Green vous fait des dialogues sans les gestes et c'est à vous de faire le boulot d'imagination et j'en ai frissonné tout du long.

Je vais m'arrêter là, je pourrais continuer pendant des heures, vous l'avez compris !

J'ai complétement craqué pour ce livre, je le recommande à tout le monde, il est génial, vous allez kiffer.

Ma note: 20/20